top of page
DSC_1205.JPG

Atelier Shakespeare

Cymbeline et Le Conte d'hiver, avec les élèves du Studio JLMB

d'après Le Conte d'hiver et Cymbeline

de William Shakespeare

traduction du Conte d'hiver Bernard-Marie Koltès

traduction de Cymbeline Jean-Michel Deprats

mise en scène Sylvain Levitte

création lumière Bilal Dufrou

avec

Lucien Arnaud

Louise Charbonnel

Jan Czul

Charles Derondel

Imane Djellalil

Lola Donati

Côme Fanton D'Andon

Sonia Georges

Ella Grizard

Charlotte Lecuit

Victor Letzkus

Elio Massignat

Marie-Lou Nessi

Aurélien Piffaretti

Médina Pozzi

Antoine Statibene-Ruggiero

durée du spectacle : 2h30

tout public

Présentations : Théâtre 13 JARDIN - Paris

le 18 décembre 2021 - 13h et 16h30

le 19 décembre 2021 - 13h

Photos : ©alix_olv

Après s'être rencontré.e.s autour du Roi Lear en 2019, nous avons poursuivi notre découverte de Shakespeare et avons ouvert Cymbeline et Le Conte d'hiver.

 

Écrites en 1609 et 1610, elles semblent ouvrir la voie à sa dernière pièce La Tempête et aborder les thèmes du pardon, de la rédemption, de la fidélité et de la séparation.

Avec seize élèves-comédien.ne.s du Studio JLMB, nous avons posé notre attention sur trois personnages du Conte d'Hiver et quatre de Cymbeline. Suivant leur point de vue tout au long de la pièce, nous nous sommes mis à la place de ces êtres, découvrant leur intimité, leurs désirs, leurs peurs, leurs espoirs. Il n'y a pas un personnage chez Shakespeare qui ne soit pas humain, alors nous nous sommes attachés à retirer les a-priori que l'on pourrait avoir sur un rôle, éviter les clichés, retirer les a-priori que l'on pourrait avoir sur un humain. Essayer de les comprendre dans leurs intimité, leurs façons de bouger, leurs obsessions et aspirations.

Suivant deux traductions différentes, celle de Koltès pour Le Conte d'Hiver et celle de Jean-Michel Deprats pour Cymbeline, nous avons découvert la difficulté qu'ont ces êtres humains à s'exprimer, à se faire comprendre. L'incapacité des mots à recouvrir entièrement ce que les émotions nous poussent à exprimer. Les mots ont beau être ceux de Shakespeare ils n'en restent pas moins vains quand ils doivent exprimer la perte de son amour de jeunesse, la disparition de son enfant ou l'excitation du désir qui monte. Et c'est bien là que se situe tout le génie de Shakespeare.

Nous suivons donc Léontes, roi de Sicile pris d'une telle jalousie qu'il en tue son fils et sa femme. Nous suivons Hermione, reine de Sicile, son procès pour adultère où elle défend son honneur et tente d'inverser le poids de l'accusation. Nous suivons Antigonus, un ministre chargé d'abandonner en Bohème l'enfant du Roi et de la Reine.

Nous suivons Imogène et son espoir de pouvoir être proche de son amour Posthumus. Nous suivons Pisanio, un serviteur conduit à de terribles actes s'il reste fidèle à ses devoirs. Nous suivons Iachimo, jeune homme italien qui tente de séduire Imogène et gagner un pari. Nous suivons enfin Cloten, jeune homme malaimé et méprisé qui prend sa vengeance sur le monde.

DSC_0746.JPG

©alix_olv

DSC_0811.JPG

©alix_olv

"L'hérétique, c'est celui qui met le feu, pas celle qui brûle."

 

Paulina dans Le Conte d'hiver

Juliette Savary ©Arnaud Bertereau

DSC_1194.JPG

©alix_olv

bottom of page